Lettre à T...
Mon cher T,
Tu me demandes si je retournerai en Belgique. Si j'irais en Bélgique quelquefois...
Et je reste muette. J'écoutais à ce moment cette chanson d'Enya (A day witout rain) et, avec ta question, je me sentait transporté dans mon ancienne chaise rouge et noire, face à cet horrible bureau gris de prof d'école primaire. Je me sentait jouant avec mon ordinateur, son délicieux écran et ses touches silencieuses.
Je me regardais là, dans cette chambre aux murs jaunes et sol gris avec des tâches blanches et noires. Là, là face à cette fênetre blanche à ma gauche avec le noisier au fond, entre ma fênetre et un ciel de nouages grises et baises, foncés en haut et pâles en bas. C'était comme si le ciel faissait attention à ne pas toucher la terre avec autant d' obscurité, comme si une telle chose fût interdit ou ne pas correct. Elles étaient toujours plus claires en bas et plus obscures en haut, sur ma tête, tu sais? Et je ne sais pas pourquoi j'avais toujours tendance à lêver mes yeux. Peut-être pour vérifier si le soleil se cachait dérrière ce manteau de nouages. Non pas pour vérifier si le soleil était ou non là bas, mais, tout simplement, pour voir que j'étais couverte par ce manteau gris et plomb... et le soléil était toujours là mais je ne pouvais pas le voir. Parce que, même quand il était dehors, il ne chauffait pas.
Tu me possais cette question et je restais muette. Je sais que je dois retourner quelque jour. Et je sais que tu l'as vu dans mes yeux et je sais que tu as rien dit. Et, peut-être parce que je ne sais pas la réponse, peut-être parce que "plus jamais" pourrait être une provocation pour l'avenir, je t'ai vaguement repondu: j'sais pas, pas maintenant, par l'instance..." C'est vrai, je ne me sens pas capable d'aller en Bélgque et faire face á mes souvenirs.
J'avais cette suposition ce jour-là, quand nous étions en train de parler. Mais j'ai eu la reconfirmation aujourd'hui, il y a peu du temps. J'étais en train de ranger des choses dans un tiroir dont je voulais "mettre de l'ordre". J'y ai trouvé des vieilles photos et dans mes mains est tombée une avec ma famille en décembre et il était là. Je lui ai vu, avec son sourire spontané et je m'ai souri comme tous les fois que je lui ai vu heureux. J'aimais le voir sourire. Pour la joie de ceux qu'on aime, je crois, on peut donner sa vie... et être heureux. Là, je comprend si bien à mon ami R, en Chili...
J'ai passé à une autre photo et je lui ai vu là serieux, presque fâché. Et je me suis souvenu d'autants de jours et de nuits que j'ai passé en train de penser pourquoi serait-t-il toujours si fâché, pourquoi jamais heureux, pouquoi rien de ce que je faissais lui rendait heureux. Jusqu'au moment où je me suis convencu que ce n'était pas à cause de moi, ni me "petits efforts", mais son temperament. Il était comme ça. Rien pourrait jamais lui rendre heureux puisqu'il était comme ça. Non pas "conformiste" parce que je ne pense pas que pour être heureux on doit se conforme, mais "ingrat". Ces simples petite choses comme faire fleurir une relation d'amitie ou de couple, étaient comme des conquetes et, une fois conquises, il ne s'interessait plus dans l'engrais ou les malherbes. Et l'amitie, toi et moi on connaît déjà, telle que la rose du Petit Prince, est une plante qu'il faut garder... parlons pas sur les relations de couple!
J'écoute cette chanson et je pense au noisier, nu, bouger comme alors il le faissait. Ceux lours de prélude à une autre saison froide, n'importe laquelle. Je lui aimait plus quand il était nu que quand nous étions en été. Je sais, oui, je ne suis pas cohérente. Mais le noisier en automne ou en hiver ou au printemps était vraiment précieux: il n'avait pas de feuilles et, comme ça, il semblait une filigraine plantée, insolente e impossante, contre le ciel gris, ou plomb, ou blanc, ou bleu. Insolentement nu face autant de froid. Impossantement vivant fac à autant de morte. Même celle de l'esprit des gens.
Parce que avec les feuilles des arbres, il semblait que l'esprit des gens mourait aussi. Avec les feuilles, il me semblait qu'une espèce de secret, que la nature cachait et connaissait, revivait. Elle nous le caché aux yeux et le metait sous terre ou entre les arbres...
J'entends cette chanson et je me souviens de ce que je sentais quand je sortais à ce jardin de plus en plus couvert par la boue et moins et moins colori. Un jardin plus et plus plein des malherbes et vide des couleurs. Un jardin que, comme le reste, mourait et devenait de moins en moins habitable à travers "des jours obscures", comme on les appellait. Ceux jours presque sans lumière, quand le soleil sortait a 9 heures du matin et se cachait a 4 heures de l'après-midi. Ceux jours où je me sentais habiter la nuit parce que je sortais de la maison la nuit et arrivait à ma maison la nuit et le jour se passait sans avoir l'ocassion de le regarder. Parfois, en preferant ne pas le regarder. Parfois, en sachant que la pluit le remplissait tout entier.
Je t'entendais me posser la question avec cette chansn au fond et j'ai pensée en tant des choses. Et je sais que tu m'as regardé fixe, insistentement. Et je bien sais que ce ne fût pas par hasard. Tu cherchais en moi, dans mes yeux, une réponse que tu croyais je ne voulais pas te donner. Mais, il te faut m'excuser, je ne savais pas laquelle te donner. Je n'avais pas de reponses pour moi, encore moins pour toi. Je sais que j'aurais dû te repondre telle que je me sentais dans ce moment: "Je ne sais pas, ni veux pas savoir... parfois. Parfois oui... mais c'est juste que je ne sais pas s'il m'interesse savoir, je crois... ou je ne sais pas et ne veux pas savoir non plus... je ne sais pas ni qu'est-ce que "je ne sais pas" veut dire... mais je ne vais pas te direr "non" d'abord parce que je ne sais pas ce je serai demain. Ou peut-être oui mais je ne veux pas m'en occuper maintenant. Oui, c'est plutôt ça, je ne veux pas m'en occuper maintenant... Je ne xeux pas m'en occupper maintenant, T."
Il pleut dans mes souvenirs maintenant. Il y a quelques instants je pleuvais en me souvenant de la photo ou il est avec ses yeux bleus, de la même façon que j'ai pleuré quand je lui ai vu dans la photo, fâché à cause de rien. Ceux yeux bleus que j'ai tant regardé, qui m'ont tant dit et que, comme à personne, m'ont pleuré. Ceux yeux bleus que je ne trouverai pas, que je ne veut pas chercher, en personne ailleurs. Ceux yeux bleus qui avaient un secret bien gadé là, sur son nez, entre les surcils. Et j'ai essayé de me caresser ce petit morceau de mon visage sans trouver la même sensation que je sentait dans ce petit morceau de sn visage.
En train d'écouter la chanson maintenant, je me souviens que, dans le moment où tu m'as possé la question, j'ai resté muette, en train de te regarder fixement, je t'ai repondu, je me suis retournée pour regarder à travers la fênetre et des larmes ont couru sur mes joues (Maintenant elles sortent aussi. Il se peut qu'elles soient des gitaines, les larmes? Elles ne sont jamais dans une place ou dans la place ou elles doivent être). Tu m'as pris dans tes bras et je t'ai pris dans les miens. Et après cet instant, tandis que je pensais a tant des choses, j'ai caressé ce même morceau de ton visage et je t'ai souri entre les larmes. Tu te souviens? Et tu me regardais avec un mélange de tendresse et surprise. Tu me demandais avec tes yeux, ta bouche fermée, et je t'ai répondu "rien, c'était juste un caprice..." Tu te souviens? C'était juste une confirmation pour me prouver que personne n'est identique à une autre et que, même à ça, on est tous différents: ce petit morceau, ton front, est tout à fait différent aux autres, au mien, au sien. C'est un souvenir en plus que tous ne sommes qu'un. Irrépetible. Fantastique. En construction permanente.
Je sais que, jusqu'à ce moment, tu ne comprends pas pourquoi je t'écris. Je n'ai pas de bût. C'était juste que j'aais envie de ce faire pour te racconter tout ce qui m'est croissée la tête au moment de ta question l'autre jour.
Peut-être aussi parce que tu est venu me confirmer des choses. Je suis dans une étape de "nuances de gris" et les confirmations sont importantes pour moi puisqu'elles vérifient mes soupçons, mes "je crois que", ils me redonnent de la paix... Merci pour me confirmer des choses, pour me faire pleurer sans être toi même la raison de mes larmes... Merci, surtout, pour m'aider pleurer: compter sur quelqu'un qui, sans dire un mot, te dit autant des choses quand tu pleures pour autant d'autres choses, tandis que tu pense à une autre quantité de choses et que tu crainds une autre quantité aussi grande des choses, est un acte de magie. Plus magique que toutes ces petites choses ilogiques et inextricables et que tu et moi apellons comme "miracles"
Merci pour être un être magique, mon cher T...
Tu me demandes si je retournerai en Belgique. Si j'irais en Bélgique quelquefois...
Et je reste muette. J'écoutais à ce moment cette chanson d'Enya (A day witout rain) et, avec ta question, je me sentait transporté dans mon ancienne chaise rouge et noire, face à cet horrible bureau gris de prof d'école primaire. Je me sentait jouant avec mon ordinateur, son délicieux écran et ses touches silencieuses.
Je me regardais là, dans cette chambre aux murs jaunes et sol gris avec des tâches blanches et noires. Là, là face à cette fênetre blanche à ma gauche avec le noisier au fond, entre ma fênetre et un ciel de nouages grises et baises, foncés en haut et pâles en bas. C'était comme si le ciel faissait attention à ne pas toucher la terre avec autant d' obscurité, comme si une telle chose fût interdit ou ne pas correct. Elles étaient toujours plus claires en bas et plus obscures en haut, sur ma tête, tu sais? Et je ne sais pas pourquoi j'avais toujours tendance à lêver mes yeux. Peut-être pour vérifier si le soleil se cachait dérrière ce manteau de nouages. Non pas pour vérifier si le soleil était ou non là bas, mais, tout simplement, pour voir que j'étais couverte par ce manteau gris et plomb... et le soléil était toujours là mais je ne pouvais pas le voir. Parce que, même quand il était dehors, il ne chauffait pas.
Tu me possais cette question et je restais muette. Je sais que je dois retourner quelque jour. Et je sais que tu l'as vu dans mes yeux et je sais que tu as rien dit. Et, peut-être parce que je ne sais pas la réponse, peut-être parce que "plus jamais" pourrait être une provocation pour l'avenir, je t'ai vaguement repondu: j'sais pas, pas maintenant, par l'instance..." C'est vrai, je ne me sens pas capable d'aller en Bélgque et faire face á mes souvenirs.
J'avais cette suposition ce jour-là, quand nous étions en train de parler. Mais j'ai eu la reconfirmation aujourd'hui, il y a peu du temps. J'étais en train de ranger des choses dans un tiroir dont je voulais "mettre de l'ordre". J'y ai trouvé des vieilles photos et dans mes mains est tombée une avec ma famille en décembre et il était là. Je lui ai vu, avec son sourire spontané et je m'ai souri comme tous les fois que je lui ai vu heureux. J'aimais le voir sourire. Pour la joie de ceux qu'on aime, je crois, on peut donner sa vie... et être heureux. Là, je comprend si bien à mon ami R, en Chili...
J'ai passé à une autre photo et je lui ai vu là serieux, presque fâché. Et je me suis souvenu d'autants de jours et de nuits que j'ai passé en train de penser pourquoi serait-t-il toujours si fâché, pourquoi jamais heureux, pouquoi rien de ce que je faissais lui rendait heureux. Jusqu'au moment où je me suis convencu que ce n'était pas à cause de moi, ni me "petits efforts", mais son temperament. Il était comme ça. Rien pourrait jamais lui rendre heureux puisqu'il était comme ça. Non pas "conformiste" parce que je ne pense pas que pour être heureux on doit se conforme, mais "ingrat". Ces simples petite choses comme faire fleurir une relation d'amitie ou de couple, étaient comme des conquetes et, une fois conquises, il ne s'interessait plus dans l'engrais ou les malherbes. Et l'amitie, toi et moi on connaît déjà, telle que la rose du Petit Prince, est une plante qu'il faut garder... parlons pas sur les relations de couple!
J'écoute cette chanson et je pense au noisier, nu, bouger comme alors il le faissait. Ceux lours de prélude à une autre saison froide, n'importe laquelle. Je lui aimait plus quand il était nu que quand nous étions en été. Je sais, oui, je ne suis pas cohérente. Mais le noisier en automne ou en hiver ou au printemps était vraiment précieux: il n'avait pas de feuilles et, comme ça, il semblait une filigraine plantée, insolente e impossante, contre le ciel gris, ou plomb, ou blanc, ou bleu. Insolentement nu face autant de froid. Impossantement vivant fac à autant de morte. Même celle de l'esprit des gens.
Parce que avec les feuilles des arbres, il semblait que l'esprit des gens mourait aussi. Avec les feuilles, il me semblait qu'une espèce de secret, que la nature cachait et connaissait, revivait. Elle nous le caché aux yeux et le metait sous terre ou entre les arbres...
J'entends cette chanson et je me souviens de ce que je sentais quand je sortais à ce jardin de plus en plus couvert par la boue et moins et moins colori. Un jardin plus et plus plein des malherbes et vide des couleurs. Un jardin que, comme le reste, mourait et devenait de moins en moins habitable à travers "des jours obscures", comme on les appellait. Ceux jours presque sans lumière, quand le soleil sortait a 9 heures du matin et se cachait a 4 heures de l'après-midi. Ceux jours où je me sentais habiter la nuit parce que je sortais de la maison la nuit et arrivait à ma maison la nuit et le jour se passait sans avoir l'ocassion de le regarder. Parfois, en preferant ne pas le regarder. Parfois, en sachant que la pluit le remplissait tout entier.
Je t'entendais me posser la question avec cette chansn au fond et j'ai pensée en tant des choses. Et je sais que tu m'as regardé fixe, insistentement. Et je bien sais que ce ne fût pas par hasard. Tu cherchais en moi, dans mes yeux, une réponse que tu croyais je ne voulais pas te donner. Mais, il te faut m'excuser, je ne savais pas laquelle te donner. Je n'avais pas de reponses pour moi, encore moins pour toi. Je sais que j'aurais dû te repondre telle que je me sentais dans ce moment: "Je ne sais pas, ni veux pas savoir... parfois. Parfois oui... mais c'est juste que je ne sais pas s'il m'interesse savoir, je crois... ou je ne sais pas et ne veux pas savoir non plus... je ne sais pas ni qu'est-ce que "je ne sais pas" veut dire... mais je ne vais pas te direr "non" d'abord parce que je ne sais pas ce je serai demain. Ou peut-être oui mais je ne veux pas m'en occuper maintenant. Oui, c'est plutôt ça, je ne veux pas m'en occuper maintenant... Je ne xeux pas m'en occupper maintenant, T."
Il pleut dans mes souvenirs maintenant. Il y a quelques instants je pleuvais en me souvenant de la photo ou il est avec ses yeux bleus, de la même façon que j'ai pleuré quand je lui ai vu dans la photo, fâché à cause de rien. Ceux yeux bleus que j'ai tant regardé, qui m'ont tant dit et que, comme à personne, m'ont pleuré. Ceux yeux bleus que je ne trouverai pas, que je ne veut pas chercher, en personne ailleurs. Ceux yeux bleus qui avaient un secret bien gadé là, sur son nez, entre les surcils. Et j'ai essayé de me caresser ce petit morceau de mon visage sans trouver la même sensation que je sentait dans ce petit morceau de sn visage.
En train d'écouter la chanson maintenant, je me souviens que, dans le moment où tu m'as possé la question, j'ai resté muette, en train de te regarder fixement, je t'ai repondu, je me suis retournée pour regarder à travers la fênetre et des larmes ont couru sur mes joues (Maintenant elles sortent aussi. Il se peut qu'elles soient des gitaines, les larmes? Elles ne sont jamais dans une place ou dans la place ou elles doivent être). Tu m'as pris dans tes bras et je t'ai pris dans les miens. Et après cet instant, tandis que je pensais a tant des choses, j'ai caressé ce même morceau de ton visage et je t'ai souri entre les larmes. Tu te souviens? Et tu me regardais avec un mélange de tendresse et surprise. Tu me demandais avec tes yeux, ta bouche fermée, et je t'ai répondu "rien, c'était juste un caprice..." Tu te souviens? C'était juste une confirmation pour me prouver que personne n'est identique à une autre et que, même à ça, on est tous différents: ce petit morceau, ton front, est tout à fait différent aux autres, au mien, au sien. C'est un souvenir en plus que tous ne sommes qu'un. Irrépetible. Fantastique. En construction permanente.
Je sais que, jusqu'à ce moment, tu ne comprends pas pourquoi je t'écris. Je n'ai pas de bût. C'était juste que j'aais envie de ce faire pour te racconter tout ce qui m'est croissée la tête au moment de ta question l'autre jour.
Peut-être aussi parce que tu est venu me confirmer des choses. Je suis dans une étape de "nuances de gris" et les confirmations sont importantes pour moi puisqu'elles vérifient mes soupçons, mes "je crois que", ils me redonnent de la paix... Merci pour me confirmer des choses, pour me faire pleurer sans être toi même la raison de mes larmes... Merci, surtout, pour m'aider pleurer: compter sur quelqu'un qui, sans dire un mot, te dit autant des choses quand tu pleures pour autant d'autres choses, tandis que tu pense à une autre quantité de choses et que tu crainds une autre quantité aussi grande des choses, est un acte de magie. Plus magique que toutes ces petites choses ilogiques et inextricables et que tu et moi apellons comme "miracles"
Merci pour être un être magique, mon cher T...
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